jeudi 15 juin 2017

Terry Pratchett - Les Annales du Disque-Monde, Tome 1 : La huitième couleur


 Auteur : Terry Pratchett
Editeur : Pocket
Collection : Pocket Fantasy
Parution : janvier 2011
Pages : 288
EAN-13 : 978-2266211819


Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde se balade à dos de quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapace de la Grande Tortue...Oui, c'est le Disque-monde... Les habitants de la cité d'Ankh-Morpork croyaient avoir tout vu. Et Deuxfleurs avait l'air tellement inoffensif, bonhomme chétif, fidèlement escorté par un Bagage de bois magique déambulant sur une myriade de petites jambes. Tellement inoffensif que le Patricien avait chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la Guilde des Voleurs et celle des Assassins ; mission périlleuse et qui devait les conduire loin : dans une caverne de dragons ; peut-être jusqu'au Rebord du Disque. Car Deuxfleurs était d'une espèce plus redoutable qu'on ne l'imaginait : c'était un touriste...



Terry Pratchett est l'un de mes auteurs fétiches et c'est toujours un plaisir de le lire. Pour le coup, j'ai décidé de lire (et relire pour certains tomes) toute la saga des Annales du Disque-Monde dans l'ordre de parution.

La huitième couleur est l'une des rares annales où le tome ne se suffit pas à lui-même. En effet, pour terminer le récit, il faut également lire le deuxième volume de la saga. Les autres tomes peuvent se lire comme des one-shots même si on retrouve les mêmes personnages, le même univers et certaines références aux différents tomes. Toutefois, cela ne m'a absolument pas déranger. Il faut laisser du temps à l'auteur pour instaurer son univers si riche.

Ce premier volume est avant tout la présentation du fameux Disque sur plusieurs aspects : la géographie, les différents peuples, la religion, ... Terry Pratchett met en place son univers en mettant en avant des personnages piliers de cette saga  comme Rincevent (que j'affectionne particulièrement), le Patricien ou encore la Mort (gros béguin pour ce personnage).

Dans cet épisode, Terry Pratchett parodie des lieux communs de la Fantasy, en exagérant notamment le trait de certains aspects. Par exemple, les héros sont représentés comme des brutes épaisses sans cervelle.
Cependant, l'auteur ne s'arrête pas à cela car, au travers de l'histoire qui nous est contée, il met en lumière certaines critiques que l'on peut faire à notre société contemporaine. Ainsi, on retrouve une caricature parfaite du touriste avec Deuxfleurs.

En bref, pour moi, les romans de Terry Pratchett sont incontournables. La huitième couleur n'est pas mon tome préféré de la saga mais c'est toujours un régal de me retrouver plongée dans cet univers. J'ai déjà hâte de lire la suite.

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